Vérifié le 02 mars 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de la justice
La légitime défense s'applique lorsqu'une personne commet un acte de défense justifié en cas d’agression. Elle permet d'éviter une condamnation en justice.
La légitime défense, qui reste exceptionnelle, est reconnue si toutes les conditions suivantes sont réunies :
Cependant, certains actes sont présumés relever de la légitime défense même s'ils ne remplissent pas toutes ces conditions :
Pour ces derniers actes, la riposte doit quand même être proportionnelle à l'infraction commise.
Dans tous les cas, la justice reste donc libre de déterminer si un acte relève ou non de la légitime défense.
Une personne poursuivie peut invoquer la légitime défense pendant l'enquête ou devant le tribunal. Si la justice reconnaît que la légitime défense s'applique, la personne ne peut pas être condamnée.
Mise à jour le 30.05.2012 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre) et Ministère en charge de la justice
La légitime défense est une cause d'irresponsabilité pénale. Elle permet à une personne, qui n'a pas d'autres choix, de riposter en cas d'agression sans être punie à son tour.
Il appartient au juge de décider si la personne qui a riposté était en état de légitime défense. La légitime défense, qui reste exceptionnelle, est reconnue si les conditions suivantes sont réunies :
La personne a agi pour faire face à une atteinte injustifiée à son encontre, à l'encontre d'autrui, ou pour interrompre l'exécution d'un crime ou délit contre un bien.
L'acte de défense était nécessaire (absence d'alternative possible tel le recours aux autorités de police ou gendarmerie).
Les moyens de défense employés étaient proportionnés à la gravité de l'atteinte à la personne ou de l'infraction contre un bien en cours.
Attention : Il n'y a pas de légitime défense lorsque la riposte a lieu alors que l'agresseur part, ou que la violence vise à prévenir une agression future et incertaine.